Poinçons d’or en France : encore un truc inventé pour que les pauvres ne comprennent rien 😉
En France, on a une passion étrange : compliquer les choses simples. Et l’or ne fait pas exception. Vous pensiez qu’un bijou en or, c’était juste… de l’or ? Ah ! Vous êtes mignons. En fait, il faut comprendre une hiérarchie de petits poinçons qui ressemblent à des bestioles sorties d’un album de Tintin.
Ça tombe bien, on va tout vous expliquer. Mais rassurez-vous, même après avoir lu cet article, vous ne serez toujours pas sûrs de ne pas vous faire avoir.
Pourquoi un système aussi obscur ? Pour le plaisir !
Depuis des siècles, la France a trouvé un truc génial : complexifier tout ce qui touche à l’argent (le vôtre, pas celui des banques, hein). Le principe des poinçons, c’est simple : mettre des petits dessins sur l’or pour qu’on sache s’il est pur ou pas.
Pourquoi ne pas écrire « 18 carats » en toutes lettres ? Trop simple.
Pourquoi pas une application qui scanne le bijou et vous donne l’info en 2 secondes ? Trop logique.
Non, en France, on préfère des mini-symboles, parfois effacés par le temps, que seul un bijoutier ayant 40 ans d’expérience peut décrypter après un café serré et 10 minutes de concentration intense.
Tête d’aigle, hippocampe, trèfle… Et pourquoi pas une licorne ?
Alors, vaut-il mieux de l’or 18 carats (le plus courant) ou 24 carats (le plus pur) ? Voyons cela.
18 carats : Solide, joli, et surtout, il permet aux bijoutiers de dire « c’est de l’or » sans préciser que ce n’est pas le top du top.
24 carats : De l’or pur, mais si vous serrez la main d’un inconnu trop fort, vous risquez de repartir avec une bouillie dorée au bout du doigt.
Moralité : 24 carats, c’est comme une Ferrari : c’est très beau, mais pas pratique pour rouler sur les pavés de Paris.
Comment savoir si votre bijou vaut une fortune (ou juste un café allongé) ?
Regardez le poinçon avec une loupe : Si vous voyez une tête d’aigle, c’est du 18 carats. Si vous ne trouvez rien, c’est peut-être une contrefaçon ou un bijou des années 30 dont le poinçon s’est fait la malle.
Comparez avec les modèles connus : Tête d’aigle = 18 carats. Hippocampe = 24 carats. Une tête de chat ? Appelez la SPA.
Allez voir un bijoutier : Un vrai. Pas un gars qui vous dit « Ouais, ça m’a l’air pas mal » en regardant à l’œil nu.
Vendre son or : Bienvenue chez les requins
Les boutiques de rachat d’or : Vous proposent toujours poil moins que le prix réel, mais c’est déjà mieux que Leboncoin.
Les tests gratuits : « Gratuits », mais surtout un moyen pour eux de flairer l’affaire et vous faire une offre ridicule.
Les arnaques : Si un acheteur vous dit que votre or 24 carats « ne vaut pas tant que ça », c’est comme si un garagiste vous disait que votre Porsche « est un peu dépassée ». Traduction : il veut vous la racheter pour une misère.
FAQ : Réponses aux questions que vous n’osiez pas poser
🔹 Mon bijou n’a pas de poinçon, est-ce de l’or ?
Ça dépend. Soit c’est une antiquité, soit c’est du toc. Bienvenue dans le doute absolu.
🔹 Pourquoi les poinçons sont-ils si petits ?
Parce que si c’était lisible, ce serait trop simple. Et ça, la France, elle aime pas.
🔹 Peut-on tester un bijou soi-même ?
Oui, avec un test à l’acide. Mais si vous tenez à vos bijoux et à vos doigts, allez chez un expert.
Merci, la France, pour ce mystère supplémentaire !
Les poinçons, c’est une belle idée… mais encore un truc tellement tordu que seuls les initiés peuvent vraiment comprendre. Maintenant que vous connaissez la tête d’aigle, l’hippocampe et les autres symboles, vous êtes un peu plus armé pour éviter les arnaques.
Mais au final, vendre son or, c’est toujours un peu comme aller chez le concessionnaire : on sait jamais si on s’en sort bien.